Si on s’est dépêché de traversé l’Amérique Centrale, c’est surtout car notre « objectif » si on peux dire c’était le Costa Rica, et le temps et l’argent passe vite en voyage. On attendait beaucoup de ce pays pour sa nature et surtout sa faune sauvage incroyable. Mais peut être qu’on en attendait « trop », nous étions un peu anxieux de voir nos envies trop haute et d’être déçus qu’elle ne se réalise pas.
Notre trajet Après traverser la frontière à été de suivre la côte pour atteindre Quepos, une ville proche du Parc National très connu Manuel Antonio.
C’est un tout petit parc mais avec une faune sauvage incroyable, on a eu de la chance, comme dans tout notre voyage jusque là, d’y être hors saison, donc même s’il y avait trop de monde pour nous en réalité il n’y avait vraiment pas grand monde.



















En effet la forêt est magnifique, on voit des singes, des iguanes, mais pas ce qu’on était venu « chercher ». On ne le sait pas encore mais c’est tant mieux.
Le jour suivant, on espère que c’est le grand jour. Alma me dit qu’il FAUT qu’elle voit des baleines, depuis qu’on se connais. Je crois que j’ai entendu çà tout les mois depuis 10 ans. A chaque fois qu’on était dans un endroit ou on pouvait les voir la saisons n’était pas la bonne alors on est toujours resté sur notre faim. Là on y est, il reste une semaine à peine avant que les baleines migrent vers le nord, alors on sait qu’on est obligé d’éssayé.
Pour voir les baleines forcément il faut prendre ticket pour un tours en Catamaran. La veille on est un peu stressé, forcément ça ne se contrôle pas de voir des baleines ce n ‘est pas un zoo, et ce tour en Catamaran il est surtout orienté sur le fait de faire la fête sur le bateau en écoutant de la musique pendant que le bateau fait un petit trajet le long de la côte; alors on est inquiet d’avoir payé ça pour rien, nous on s’en fout de tout le reste on veux juste voir les baleines. Mais on a pas d’autre possibilité alors on tente notre chance.



Le catamaran quitte le port, la musique commence et les gens se mette à boire, nous on attend en scrutant la mer et l’horizon.

Puis, 20 min à peine après avoir quitter le port, la musique s’arête et le gars qui mettait l’ambiance au micro nous dit ça y est le capitaine a repéré des baleines. On y croit pas. Elles sont où ?! ELLE SONT OU ?
Une maman baleine et son petit, on à trop de chance. Elle sont là juste devant nous, et remonte à la surface très régulièrement pour le bébé qui ne peux pas rester aussi longtemps sous l’eau que les adultes. Elles seront surement partis dans quelques jours pour leur migration…
Alma à les larmes au yeux, et moi aussi. J’en reviens pas, déjà c’est un animal magnifique et majestueux, et je sens comme un poids qui se libère, je sens des années de « il faut que je vois des baleines Alban » se transformer en on a vu des baleines.
Je pense que c’était le point numéro un sur la liste des chose à faire pour Alma (et donc aussi pour moi), et on vient de cocher la case. Le premier de nos deux rêves en entrant dans ce pays vient de se réalisé. Le moment est magique, on a l’impression de flotter. On peux maintenant boire un coup et profiter de la balade sur le bateau.
Après être rentré, en sortant du port on tombe sur des perroquets avec des couleur magnifique. La journée est super. On est impressionné mais en fait ces oiseaux on les verra quasi tout les jours au dessus de notre logement pendant les 2 semaines ou on va rester travailler.
L’après midi on se ballade un peu et on voit encore des singes.
Magnifique journée.



Le lendemain on décide d’aller faire une petite randonnée dans la jungle pour aller voir une cascade.







On dirait peut être pas sur les photo mais l’humidité est si forte qu’on transpire comme jamais. Finalement on arrive en haut de la cascade mais on ne peut pas descendre car les pluies on détruit le chemin qui est plein d’arbre arrachés.
Le jour d’après on prend un bus pour aller voir le fleuve Tarcoles. Il y a un pont ou on peux apercevoir des crocodiles énormes.


Le jour d’après notre objectif c’est les chutes d’eau de Nauyaca.




Encore un endroit magnifique.
On arrive a notre dernier jour « libre » avant de devoir commencer à travailler. Notre choix se porte sur une plage pas trop fréquenté ou on passe un bon moment.



Mais c’est notre dernier jour et après les baleines, notre deuxième « rêve » c’était de voir un paresseux. On espérait en voir le premier jour dans le parc Manuel Antonio, on a passé la semaine littéralement a se faire mal au coup, constamment a regarder le haut des arbres. Et avec les jours qui passaient on se faisait doucement à l’idée qu’on n’aurai pas cette chance, dommage. Mais c’est pas grave, on a vu des baleines et pleins d’autres animaux.
En revenant de cette plage on rejoint la route puis on marche le long de celle ci. Et là, Alma crie presque « Por fiiiin » (enfin), devant nous, à 3 ou 4 mètre tout au plus, il est là! Tranquille, pendu par les pied en train de manger une feuille qui a l’air très bonne.
Je me demande s’il y a un animal plus cool que lui. On dirait qu’il s’en fout. Il se balance avec le vent qui fait bouger l’arbre. C’est un super grimpeur. Mais il va pas vite.
On est tout seul pour le voir, et il est si près ! C’est pour ça que je disais que c’était bien qu’on ne l’ai pas vu dans le parc le premier jour, avec plein de gens et de guides avec des longues vues, et on ne l’aurait jamais vu d’aussi près. Il y a quelques personnes qui s’arrête, intrigué de nous voir au bord de la route a fixer un arbre, ils prennent une photo et s’en vont après 5 min, on a pas les même priorités… Nous on se sent tellement privilégié de le voir là vivre sa vie pendant autant de temps. Il passe d’arbre en arbre en cherchant ce qu’il y a de meilleur à manger.
Au bout d’un moment on se sent affecté par le soleil et plutôt faible, Alma me demande depuis combien de temps on est là à le regarder, ça fait presque 2h… En même temps le paresseux il prend son temps.
On peux entamer nos 2 semaines de boulot l’esprit tranquille et le cœur léger. On a vu tout ce qu’on voulait voir et on se sent si chanceux. Ca peut paraître un peu bêtes, mais c’était si important pour nous, voir des baleines et voir un paresseux. Chacun ses rêves.






Coucou les Baroudeurs
Bien content que vos rêves se soient réalisés et j’imagine que d’autres se concrétiseront lors de vos futures étapes.
Ici, c’est un majestueux petit martin pécheur qui nous à fait l’honneur pour la première fois de visiter notre petite Mare.
Je profite de ce message pour souhaiter tardivement à Alban un bon anniversaire.
On vous embrasse bien fort
Anne et Fred