En franchissant la frontière vers le Guatemala

On a passé la frontière vers le Guatemala et, à notre grande surprise, les démarches ont été aussi simples qu’ailleurs : un petit « buenas tardes, pasaporte por favor », un tampon sans aucune question et… ¡bienvenidos!
Cette facilité nous a mis tout de suite de bonne humeur, d’autant plus qu’on savait que les jours à venir allaient être remplis de découvertes.

Dès que tu traverses la frontière, tout change. La monnaie, les expressions en espagnol local, la bouffe… Même si ça paraît similaire, le Guatemala a une vibe complètement différente. C’est un petit pays dont on n’entend pas toujours parler, mais il a un charme authentique qu’on ressent dès la première minute.

Une des expériences les plus pittoresques et les plus pleines d’adrénaline du voyage, ça a été de monter dans les fameux chicken buses, le transport public du pays.
À la base, ce sont les classiques bus scolaires américains, les jaunes qu’on voit dans les films. Quand ils ne sont plus utilisés là-bas, beaucoup finissent au Guatemala, où on les transforme en vraies œuvres d’art : couleurs flashy, détails personnalisés, parfois même des lumières et des dessins complètement extravagants. On dirait que les chauffeurs sont en compétition pour avoir le bus le plus tape à l’œil.

On dit qu’on les appelle chicken buses parce qu’il n’est pas rare que quelqu’un voyage avec ses poules… et franchement, ça ne nous étonnerait pas du tout. L’expérience est digne d’un film.

Nous, on a pris deux chicken buses pour traverser une partie du pays et… pfiou ! Les chauffeurs conduisent comme des fous.
Maintenant ça nous fait rire, mais sur le moment, pendant ces deux trajets, on avait vraiment l’impression que nos vies défilaient devant nos yeux. Ces bus sont énormes, ça en impose, et les chauffeurs le savent. Sur des routes à deux voies, ils dépassent à toute vitesse en comptant sur la voiture d’en face pour se serrer. Leur objectif : arriver avant les autres et embarquer plus de passagers… donc plus d’argent.

Le plus impressionnant, c’est la coordination entre le chauffeur et son assistant. Ce gars crie la route sans s’arrêter, encaisse, aide à charger les bagages sur le toit et, le plus fou, grimpe sur le toit pendant que le bus roule pour descendre les affaires (gros sacs, énormes valises) de ceux qui vont sortir.
Et oui, ils balancent les bagages depuis là-haut, toujours avec le bus en mouvement. Une dinguerie ! Mais le genre de dinguerie que tu n’oublies jamais. Pour rentrer dans le bus qui file toujours à toute allure, pareil, une petite traction sur la barre au dessus de la porte avant et hop, le voilà dedans…

Le Guatemala a été une expérience courte, mais tellement intense à bord d’un chicken bus… Le début parfait pour ce nouveau chapitre en Amérique centrale.

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