On est arrivés au Honduras en pleine période de vacances, donc la frontière était pleine de monde. On a dû attendre sous le soleil dans une file interminable, mais une fille super sympa s’est approchée et nous a offert un parapluie pour nous protéger. Pourquoi à nous et pas à quelqu’un d’autre ? Aucune idée… peut-être que ces sacs à dos de 20 kilos viennent avec un peu de chance incluse.
Après les démarches habituelles, on a pris la route vers Choluteca. On est arrivés de nuit et, comme presque toujours, la mission était de trouver de la nourriture typique pour profiter de notre seule nuit dans le pays.
On a fini dans un resto de grillades au charbon et là, on a découvert un truc auquel on ne s’attendait pas on ne parlait plus le même espagnol !. Le serveur ne nous comprenait pas et nous, on ne le comprenait pas non plus. Au final, on a commandé un plat dont on ne se rappelle même plus le nom… et malheureusement, c’était vraiment pas bon. Tout l’inverse de ce qu’on avait vécu au Salvador.
On est sûrs que le Honduras a des paysages magnifiques et plein de choses à offrir, mais clairement, ce repas là n’était pas pour nous.
Après avoir mâché une viande qui ressemblait plus à du chewing gum qu’à autre chose, on a fait un petit tour dans le centre et on est tombés sur une sorte de fête. On n’a jamais su ce que c’était, mais on a vu des filles danser sur une scène. Des trucs bien latinos… y a toujours quelque chose qui se passe.
Notre passage au Honduras a été rapide. Le lendemain, on a traversé la frontière vers le Nicaragua, un pays où, cette fois, on espère vraiment revenir un jour. Les locaux nous parlaient de leur gastronomie avec tellement de fierté qu’on est restés avec le regret de ne pas l’avoir découverte comme il faut.
Cette fois, on a décidé de traverser le Nicaragua vite, parce qu’on était trop impatients d’arriver à notre prochaine destination.
Du coup, le Nicaragua est resté comme un mystère en suspens, un pays qui, sûrement, a énormément à révéler.







